De plus en plus de PME françaises se tournent vers l’Afrique pour développer leurs activités à l’export. Marchés dynamiques, opportunités sectorielles, forte demande locale… sur le papier, tout semble aligné. Mais dans les faits, exporter vers l’Afrique n’est jamais un long fleuve tranquille.
Procédures douanières complexes, logistique parfois imprévisible, écarts culturels ou encore choix de prestataires risqués : les erreurs peuvent vite coûter cher.
Chez TBI, on accompagne depuis plus de 25 ans des PME sur le terrain. Et on le constate tous les jours : les mêmes erreurs reviennent régulièrement et peuvent être évitées avec un peu de méthode et beaucoup d’anticipation.
👉 Voici les 5 pièges classiques à éviter quand on se lance à l’export vers l’Afrique… et surtout, comment les contourner intelligemment.
Mal anticiper les délais logistiques
🎯 Erreur : sous-estimer le temps d’acheminement ou ne pas prévoir d’aléas.
L’export vers l’Afrique exige une planification rigoureuse des délais logistiques. En effet, contrairement aux marchés européens ou nord-américains, de nombreuses destinations africaines présentent des contraintes structurelles spécifiques. La fréquence limitée des navires, la saturation de certains hubs portuaires et les procédures douanières complexes allongent considérablement les temps de transit.
Par ailleurs, les opérations de transbordement ,fréquentes sur ce continent ,introduisent des risques supplémentaires : ruptures de charge, retards imprévus ou mauvaise coordination entre les différents maillons de la chaîne logistique. Ces aléas sont souvent sous-estimés par les PME, ce qui peut engendrer des conséquences commerciales importantes : non-respect des délais contractuels, surcoûts liés au stockage ou à la réexpédition, voire perte de confiance de la part des clients finaux.
Pour pallier ces risques, il est indispensable d’intégrer une marge de sécurité réaliste dès la phase de cotation. Il convient également de choisir avec soin les ports d’escale et de s’assurer de la solidité des partenaires logistiques locaux. Enfin, faire appel à un transitaire expérimenté, connaissant les spécificités de l’exportation vers l’Afrique, constitue un levier essentiel pour sécuriser les délais et garantir la continuité des opérations.
Choisir un incoterm inadapté pour l’export en Afrique
🎯 Erreur : laisser le client étranger gérer l’import sans visibilité.
Dans le cadre d’une exportation vers l’Afrique, le choix de l’incoterm constitue un levier stratégique pour maîtriser la chaîne logistique. Trop souvent, les PME optent par défaut pour des incoterms tels que EXW (Ex Works) ou FCA (Free Carrier), transférant ainsi l’entière responsabilité du transport au client étranger. Ce choix entraîne plusieurs conséquences : perte totale de visibilité sur les flux, absence de traçabilité des marchandises, et impossibilité d’agir en cas de blocage ou de litige durant le transit.
En outre, cette délégation limite la capacité de l’entreprise exportatrice à anticiper les aléas logistiques ou à répondre rapidement aux imprévus douaniers. Ce manque de maîtrise peut nuire à la relation commerciale, notamment lorsque les délais ou la qualité de livraison deviennent critiques.
À l’inverse, le recours à des incoterms comme DAP (Delivered at Place) ou CIF (Cost, Insurance and Freight) permet de conserver le contrôle sur le transport jusqu’au pays de destination, tout en répartissant clairement les responsabilités entre les parties. Ce choix améliore la fiabilité des livraisons, facilite la gestion documentaire, et sécurise l’ensemble du processus d’exportation vers l’Afrique, en particulier sur les zones à complexité logistique élevée.
Négliger les particularités douanières locales
🎯 Erreur : supposer que les règles douanières sont les mêmes qu’en Europe.
Dans le cadre d’une exportation vers l’Afrique, la maîtrise des spécificités douanières locales est un facteur déterminant de performance. En effet, chaque pays africain applique des règles distinctes en matière de documentation, de certifications, de restrictions à l’importation et de nomenclature tarifaire. À titre d’exemple, certains États exigent des certificats d’origine spécifiques, des attestations sanitaires, ou encore des autorisations techniques préalables selon la nature des marchandises.
Toute erreur ou omission dans la constitution du dossier douanier peut entraîner des conséquences immédiates : blocage des marchandises, pénalités financières, prolongation des délais de livraison, voire refus d’entrée sur le territoire. Ces incidents nuisent directement à la fiabilité des opérations et peuvent fragiliser la relation commerciale.
Par conséquent, il est essentiel de procéder à un audit douanier pays par pays avant toute expédition. Cette démarche permet d’identifier les exigences locales, de valider la conformité des produits, et de préparer l’ensemble des documents requis. En complément, la mise en place d’une pré-classification tarifaire adaptée au code douanier local permet de limiter les risques liés à une mauvaise attribution du tarif douanier. Dans le contexte d’une exportation vers l’Afrique, cette anticipation est un gage de fluidité et de conformité.
Travailler sans partenaire local ou relais terrain pour l’export vers l’Afrique
🎯 Erreur : gérer les opérations depuis la France sans présence locale.
Dans le cadre d’une exportation vers l’Afrique, un relais local est essentiel pour assurer la continuité logistique et la qualité de service.
Les marchés africains présentent souvent des spécificités structurelles, culturelles ou administratives complexes.
Une présence terrain permet d’en maîtriser les codes et d’anticiper les imprévus.
La réception des marchandises, les échanges avec les autorités ou la gestion des litiges nécessitent une coordination locale efficace.
Sans relais sur place, les risques augmentent : blocages, perte de traçabilité, détérioration de la relation client.
Pour sécuriser l’export vers l’Afrique, mieux vaut s’appuyer sur un agent local fiable et expérimenté.
Cet acteur connaît les usages du pays et les contraintes logistiques spécifiques.
À défaut, un prestataire comme TBI, doté d’un réseau d’agents agréés en Afrique, offre une alternative sécurisante.
Ce choix améliore la réactivité, garantit la conformité et renforce la qualité du service export.
Oublier de budgéter tous les frais annexes
🎯 Erreur : calculer son prix export uniquement sur le coût du transport principal.
Lors d’une exportation vers l’Afrique, la mauvaise anticipation des frais annexes à destination constitue un écueil courant et potentiellement coûteux. En effet, au-delà du simple coût de transport international, de nombreuses charges supplémentaires s’appliquent à l’arrivée : droits de quai, frais de manutention portuaire, taxes locales spécifiques, frais de dégroupage, ou encore prestations de livraison finale.
Ces coûts, souvent non inclus dans les devis initiaux, peuvent fortement impacter la rentabilité d’une opération si aucune estimation globale n’a été effectuée en amont. De surcroît, dans plusieurs pays africains, la transparence tarifaire est limitée, rendant difficile l’évaluation précise des montants à engager. Cette opacité peut entraîner des surprises désagréables au moment du dédouanement ou de la libération des marchandises.
Pour sécuriser une exportation vers l’Afrique, il est donc essentiel de demander un devis global et détaillé dès la phase de cotation. Ce document doit inclure l’ensemble des coûts jusqu’au point de livraison final. En parallèle, il est indispensable de vérifier les conditions exactes d’arrivée, y compris les modalités de paiement des taxes locales et les exigences portuaires. Cette anticipation réduit les litiges, optimise le budget logistique, et garantit une meilleure maîtrise des marges.
Comment TBI vous aide à sécuriser vos exportations vers l’Afrique ?
Chez TBI, nous accompagnons plus de 100 PME chaque année sur leurs flux Afrique.
Notre valeur ajoutée ? Une connaissance terrain approfondie, une équipe dédiée aux zones complexes, et un savoir-faire reconnu en douane et logistique.
👉 Concrètement, nous vous aidons à :
- Optimiser vos choix logistiques (ports, délais, coûts)
- Sécuriser vos formalités douanières dès l’amont
- Choisir les bons incoterms selon vos objectifs
- Structurer un budget export clair
- Gérer les imprévus sur le terrain, grâce à notre réseau local
À retenir
L’Afrique est un marché plein d’opportunités… mais aussi d’écueils.
Les PME qui réussissent sont celles qui anticipent, s’entourent et professionnalisent leur approche logistique.
Chez TBI, on transforme votre export vers l’Afrique en une opération maîtrisée, rentable et durable.
FAQs
1. Puis-je exporter de petits volumes vers l’Afrique par bateau ?
Oui, grâce au groupage maritime, même les faibles quantités sont possibles à coût maîtrisé.
2. Faut-il une autorisation spéciale pour exporter certains produits ?
Cela dépend du pays et du type de marchandise. Une analyse douanière pays-produit est recommandée.
3. Que faire si ma marchandise est bloquée au port ?
TBI peut intervenir via ses relais locaux pour accélérer les démarches et débloquer la situation.
4. Quels sont les ports africains les plus fiables ?
Abidjan, Dakar, Casablanca ou encore Tema sont des hubs bien connectés et régulièrement desservis.
5. Est-ce que TBI peut gérer toute la chaîne export ?
Oui : de la collecte en France à la livraison finale, en passant par la douane, le transport et le suivi.